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| Photo Jacques Cathalaa - Collection A Los Toros |
"PUNTILLO" n°76 de Maria
Luisa Dominguez Perez de Vargas, lidié par Roberto Dominguez le mardi 19
juillet 1988 (corrida concours).
L'un des plus grand toro jamais combattu au Plumaçon et dont la tête est toujours visible dans les locaux de la Peña A Los Toros.
L'un des plus grand toro jamais combattu au Plumaçon et dont la tête est toujours visible dans les locaux de la Peña A Los Toros.
Voilà ce qu'en disait Claude Pelletier dans la revue Toros du 7 août 1988...
Suinte la sève noble !
... C'est la légende d'une photo forte, de Castéran, exposée pour la feria. C'est aussi la formule qui remontait en nous tout au long du combat de "Puntillo", n°76, toro immense de Maria Luisa Dominguez Perez de Vargas, origine Pedrajas. On a donné un tour de piste lent à la dépouille de "Puntillo" sorti en cinquième et vainqueur de ce concours. Ce fut un grand toro fondamental, bouleversant de classe. Il lui a manqué une pointe de piment et de force. Mais nous étions là, sur ce tendido, à partager le bonheur absurde, permis par trois siècles de remontée fervente du temps zoologique. Avec "Puntillo", bijou morphologique, noir et fin, dans le type, fixe, ferme, noble, brave et seulement coupable de docilité. Mais nous étions sabrés avec 8000 complices, d'un grand bonheur extravagant. Suinte la sève noble ! "Puntillo" est parti 4 fois du centre, comme un fou et il a mis la tête en bas jusqu'au bout. Un grand toro !Devant lui, Roberto Dominguez s'est comporté avec l'égocentrisme des artistes gâtés. Il a mis en valeur la bête, a brodé le toreo puis, probablement jaloux, a levé trop vite l'épée (...). Oreille pour Roberto et le pinacle pour "Puntillo"...(...) Formidable ferveur d'un public magnifiquement éduqué. Silence sacré durant le premier tercio. Je suis enseignant... Il y avait des jeunes sur les gradins, c'est l'aficion de demain. Je suis immensément satisfait de cette grande leçon reçue. Il ont appris aujourd'hui à "voir" les toros. Ils ont senti la bravoure et l'obligation devant elle, qu'a tout médiocre à se dépasser...