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Alain Bonijol à la Peña Taurine A LOS TOROS le 14 novembre 2014 (Photo. E. Erb) |
Vendredi 14 novembre 2014, Alain Bonijol était l'invité de la Peña A Los Toros de Mont de Marsan. Et si la transformation du premier tiers de la Corrida est en marche, qu'on se le dise, ce n'est qu'un début ! Le tercio de piques, laissé à l'abandon depuis bien trop longtemps, a besoin d'un gros dépoussiérage. L'ambition est claire : faire de lui un spectacle à part entière. Faire de lui quelque chose de jamais vu.
Alain Bonijol fournit les chevaux de piques. Il les bichonne. Il les dresse. Désormais, dans le Gers, il les élève. Lorsque matadors et picadors se rendront tous compte qu'ils peuvent s'en servir, la tauromachie prendra un tout autre visage. A suivre...
" Bonijol est parti un jour sur la pointe des pieds, sans prendre l’alternative : il avait épuisé sa réserve de révolte et se retrouvait seul avec le poids de sa grande afición, et l’honneur d’être entré un jour dans les arènes de Madrid à pied et d’en être ressorti avec dans une jambe la moitié de la corne fine d’un novillo d’Albasserada.
Depuis, il est devenu empresa de caballos…
Donnons, un instant, aux vrais abrutis un motif de raillerie : on peut devenir un grand torero ou un grand ganadero, c’est évident. On peut devenir un grand picador et un grand banderillero, on peut même souhaiter devenir “grand” comme mozo de espada, chauffeur de cuadrilla ou puntillero.
Un dimanche d'août dans les arènes de Saint Gilles, Alain Bonijol en attrapant à bras les cornes un très sérieux novillo de Barcial pour éviter une cornada à l’un de ses chevaux, nous a donné ce frisson d’émotion que seuls provoquent les actes de ceux qui sont incapables de calculs… "
Alain Montcouquiol, 1991 (in Alain Bonijol "Tercio de Vérité")